Une seconde manifestation contre ACTA partira aujourd'hui samedi 25 février de la Porte de Paris à Lille (près de la Mairie) à 14h.
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        Une première manifestation le samedi 11 février avait réuni plus de 200
 personnes à Lille et même 30 à Dunkerque ! Vous pouvez lire à ce propos
 <a href="http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Metropole_Lilloise/2012/02/11/article_lille-deux-cents-personnes-rassembl-eacu.shtml">cet article de la voix du nord</a></p>

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        Pour ceux qui ignorent ce qu'est ACTA, nos amis du groupement <a href="http://www.laquadrature.net/">la quadrature du net</a> le résument très bien :</p>
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        <strong>ACTA est une offensive de plus contre le partage de la culture sur Internet</strong>.
 ACTA (pour Anti-Counterfeiting Trade Agreement ou accord commercial 
anti-contrefaçon) est un accord négocié secrètement de 2007 à 2010 par 
un petit "club" de pays (39 pays, dont les 27 de l'Union européenne, les
 États-Unis, le Japon, etc). Négocié plutôt que débattu 
démocratiquement, ACTA contourne les parlements et les organisations 
internationales pour imposer une logique répressive dictée par les 
industries du divertissement.</p>
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        ACTA créerait de nouvelles sanctions pénales forçant les acteurs de 
l'Internet à surveiller et à censurer les communications en ligne. Cet 
accord est donc <strong>une menace majeure pour la liberté d'expression en ligne</strong> et est porteur d'insécurité juridique pour les entreprises de l'Internet. Au nom du droit des marques et des brevets, <strong>il pourrait également freiner l'accès aux médicaments génériques dans les pays pauvres</strong>.</p>

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        L'<a href="http://www.april.org/">April </a>alerte également sur le triple danger d'Acta vis à vis du logiciel libre :</p>
<ul><li>
                <strong>Sacralisation des mesures de restrictions techniques (DRM)</strong>
 dont l'inefficacité est pourtant flagrante malgré les lois EUCD et 
DADVSI. Ces deux lois sacralisent en Europe et en France les DRM, mais 
il restait un espoir de les faire annuler au regard de leur 
inefficacité. L'ACTA, accord international, rendrait impossible ce 
retour en arrière</li><li>
                <strong>Mise en péril juridique des développeurs de logiciels libre </strong>via
 la responsabilisation des intermédiaires technique. Cette phrase veut 
dire qu'un ayant droit pourra porter plainte contre tout développeur 
d'un logiciel ou d'une librairie ayant permi le partage de ses œuvres, 
quand bien même ce n'était pas l'intention du développeur.</li><li>
                <strong>Risque démocratique</strong> : ACTA prévoit en son sein un 
mode de révision du traîté, hors de portée des parlement et des 
élections démocratiques. Les évolutions de l'ACTA échapperaient 
totalement au contrôle démocratique créant un précédent très grave</li></ul>